Let's go shopping !

Lyn n'avait encore jamais mis les pieds au Bad Moon mais la réputation de l'établissement n'était plus à faire, aussi avait-elle décidé d'y faire un tour. Son équipement commencait à dater, et ses missions menacaient de s'en faire ressentir.
Elle n'eut aucun mal à trouver l'établissement. Il déparaillait par sa taille et sa propreté. L'intérieur l'étonna égalemment. Lyn était dotée d'une imagination farfelue, et dans sa tête, le nom "armurerie clandestine" évoquait forcément un petit bâtiment miteux, presque invisible si l'on ne conaissait pas l'emplacement exact, et non pas toute cette débauche de technologie.
Curieuse, elle entra et commenca à fureter dans les rayons, cherchant du coin de l'oeuil le maître des lieux. Elle n'avait pas penser à compulser les dossiers des NAVCOM avant de partir et n'avait donc aucune idée de ce à quoi il pouvait ressembler.

La jeune fille ne pouvait s'empêcher de ressentir une certain excitation. Quel genre d'homme pouvait tenir un endroit pareil ? Et quelles sortes de merveilles pouvaient contenir ses caves ? Elle se sentait aussi impatiente qu'une petite fille le jour de son anniversaire. Quiconque l'aurait vue à ce moment là n'aurait pu se douter de la froide tueuse qu'abritait ce corps si frêle.

Zak n'avait pas de rendez-vous d'affaires, ce jour-là. Aucun client n'avait annoncé sa venue, et ce n'était pas son jour d'astreinte. Il voulait prendre quelques renseignements sur un nouvel officier Kahn arrivé dans le secteur. son nom lui disait quelque chose, mais impossible de le retrouver dans les fichiers informatisés. C'était mauvais signe, il deviat y avoir une raison pour qu'on l'ait effacé. S'il voulait retrouver sa trace, il lui faudrait avoir recours à une mémoire vivante, et il en connaissait une qui résidait habituellement au MKII.

Il enfila son habituelle tenue noire, et un gant par-dessus sa main gauche, puis décida de jeter un coup d'oeil aux moniteurs de surveillance du magasin avant de sortir. Vieille habitude, surtout due à sa curiosité naturelle.

Tout paraissait calme, à une exception près: un jeune garçon furetait dans les rayons, détaillant apparemment plus les gens que les articles. Son état d'excitation était visible, et peu commun pour un client ordinaire. Un jeune garçon? Non, plutot une fille, à en juger par la forme des hanches, caracteristique malgré cette allure un peu androgyne.

Il fit tourner les caméras de surveillance pour voir son visage: des yeux verts, cheveux bruns... Inconnue au bataillon. Préparait-elle un mauvais coup?

Décidant de jouer la prudence, il prit un deuxieme pistolet Gauss et enfila une veste pare-balles, et descendit à la gueritre.

*Comme ça, je pourrai intervenir si besoin*

Des bruits de pas...Quelqu'un approchait.
Lyn se retourna. L'homme qui venait d'arriver était sans nul doute le propriétaire du Bad Moon. Il suffisait de lui jeter un coup d'oeuil pour comprendre de quoi il était capable. Très grand, particulièrement imposant, tout en lui respirait la puissance et l'autorité. Il devait faire partie de ce genre de personne qu'il valait mieux avoir comme ami que comme ennemi.
la question était, comment aborder un type pareil ?
L'approche "fais-moi voir tes armes" n'était, bien sûr, pas du tout envisageable. Il fallait quelque chose de plus subtil.
Il semblait que le Maître des Lieux était sur le point de sortir, si elle désirait obtenir des armes aujourd'hui, il lui fallait aller lui parler tout de suite.
Lyn se redressa et décida d'aller à sa rencontre. A côté de lui, elle paraissait encore plus frêle qu'à l'ordinaire, et se sentit ridiculement petite. Enfin, cette apparente fragilité pourrait peut-être dissiper les soupçons de l'homme, s'il en avait.

" Pardonnez-moi, vous semblez être le propriétaire de ce magasin ? C'est la première fois que je viens ici, et je suis impressionée par la qualité de votre marchandise. Plusieurs de mes connaissances ont trouvé des matériaux rares dans votre quincaillerie et je me demandais si vous pouviez me conseiller vos articles les plus...intéressants"

On avait déjà fait plus délicat et plus fin comme sous-entendus, mais pour le moment, ce serait amplement suffisant.

- Pardonnez-moi, vous semblez être le propriétaire de ce magasin ? C'est la première fois que je viens ici, et je suis impressionée par la qualité de votre marchandise. Plusieurs de mes connaissances ont trouvé des matériaux rares dans votre quincaillerie et je me demandais si vous pouviez me conseiller vos articles les plus...intéressants

* La premiere fois... pas besoin de me le dire. Tu sais, ma petite, c'est pas forcément malin d'amener ça sur le tapis de cette façon.*

De toute façon, il n'y avait aucun doute sur ce dont elle voulait parler. Mais cela posait un probléme... Soit elle était une curieuse ou une espionne, auquel cas il pouvait la rembarrer, soit elle était une vraie cliente, et il ferait bien de non seulement la mettre au fait de la prudence, mais aussi de l'amener discuter dans sa gueritre.

- Des materiaux rares, mademoiselle? Oui, c'est vrai que le Bad moon est l'endroit delta ou vous pouvez trouver presque tout. Tenez, venez voir.

Il l'entraina vers un rayon un peu différent des autres: il était placé de façon à voir toute l'entrée, mais aussi à permettre de remarquer toute personne voulant ecouter.

- Tenez, ces boucles d'oreilles sont ce qui se fait de plus tendance en ce moment: on ne les trouve normalement qu'au niveau gamma, et je suis le seul à en avoir ici.

Il scrutait sa réaction. Elle n'avait pas l'air particulièrement heureuse de cette proposition.

- Apparemment, ce n'est pas à ce genre d'articles que vous vouliez faire allusion. Je pense voir quoi. Vous préfereriez peut-etre des petits bijoux de 2 à 9 mm, ou translucides à reflets verdatres? Cela peut se commander. Mais si on m'a recommandé, on vous a sans doute donné quelques détails supplémentaires, et vous pourriez peut-etre me dire qui?

On n'entre pas au Bad moon comme dans un moulin, il faut montrer patte blanche.

Citation :

- Apparemment, ce n'est pas à ce genre d'articles que vous vouliez faire allusion. Je pense voir quoi. Vous préfereriez peut-etre des petits bijoux de 2 à 9 mm, ou translucides à reflets verdatres? Cela peut se commander. Mais si on m'a recommandé, on vous a sans doute donné quelques détails supplémentaires, et vous pourriez peut-etre me dire qui?

* Qui ? Tu crois au Père Noël mon bonhomme. Déjà que tu te fous de moi, tu ne crois quand même pas que je vais te donner mes sources en plus ?*

Elle lui lança son plus beau sourire et répondit sans se démonter

- Un ami d'un ami...d'un ami. Mais il avait l'air vraiment ravi de votre marchandise et m'a conseillé de passer par ici si un jour j'en ressentais le besoin. Et justement aujourd'hui, mon stock de bijoux commencee à s'ammenuiser dangereusement. Je m'arrange toujours pour casser ceux qu'on m'offre. Aussi, peut-être pourriez-vous me montrer des accessoires construits dans des matériaux un peu plus solides ?

Le propriétaire était méfiant. il est vrai que sa tentative d'approche n'était pas des plus subtiles, mais c'était tout ce qu'elle était en mesure de tenter, étant donné qu'elle se présentait ici seule, alors que le maître des lieux ne connaissait même pas son visage.

- Je sais que cela vous pose beaucoup de problèmes mais croyez-moi, je serais prête à débourser n'importe quelle somme pour trouver une marchandise qui me plaît, et je suis sûre de l'adresser à la bonne personne.

Peut-être l'homme deviendrait-il moins méfiant lorsqu'il verrait que cette nouvelle cliente était uniquement intéressée par ses marchandises, et était prête à payerle prix fort pour obtenir satisfaction.

Il fit un sourire en réponse à celui de la jeune femme. On aurait pu croire que son oeil venait de s'allumer par cupidité, mais c'était autre chose qui régnait dans son esprit.

* Mais elle se fout de moi... Elle ne croit quand même pas que l'argent achetera ma prudence.*

- Vous voyez cette prothése, là-bas? Je sais que pas mal de gens qui cherchent ce genre d'articles ont plus que le bras, de cette nature. Et certains autres préférent se vetir de métal pour se promener dans ces ruelles. On n'est jamais trop prudent, pas vrai?

Il la regarda droit dans les yeux.

- Je vais donc vous dire une chose: je veux bien admettre que nous avons des amis communs, mais je n'apprecie pas qu'on ne soit pas franc avec moi, ni qu'on parle inconsidéremment. Néanmoins, si une petite fille peut rester sage, on peut toujours lui mobntrer quelques joujoux, mais si elle se montrait turbulente, le propriétaire des joujoux se verrait dans l'obligation de sevir, n'est-ce pas?

Esperons que le message était clair. En tout cas, il lui fit signe de le suivre, et se dirigea vers la gueritre.

- Suivez-moi, j'ai quelques articles dans mes quartiers qui attendent d'etre déballés.

Aussi étrange que cela puisse paraître, la mise en garde de l'homme la rassura. Sa méfiance semblait se dissiper, il ne lui aurait jamais parler comme cela s'il avait vraiment eu l'impression qu'elle constituait un danger potentiel. Et c'était mieux ainsi. Il valait mieux paraître le plus inoffensive possible.

Lyn baissa donc la tête et lui emboîta le pas. Comme il lui tournait le dos, elle put ainsi le détailler à loisir. Un mantreau à l'épreuve des balles, au moins deux armes à feu, et...quelque chose l'intrigua. Un de ses bras était légèrement plus gros que l'autre, mais cependant pas suffisement pour que sous ce gant se cache un superpoing ou un gadget de ce genre. Une prothèse ? Un bras robotisé ? Cet homme était pleins de suprises.
Lyn avait entendu dire, qu'il avait fait parti des Khans, et beaucoup le considéraient comme un héros, mais d'autres prétendaient qu'il avait fricoté avec les Ombres.

Impossible donc de savoir de quel côté il était. Une chose cepdant était sûre, il n'apprécierait sûrement ps de savoir que cette cliente potentielle était du côté de l'Autorité.
Elle préféra rester silencieuse durant toute la durée du trajet, et prit son habituel air d'autiste renfermée sur elle-même, attendant que ce soit lui qui prenne la parole. Inutile de raviver sa méfiance par un babillage inutile. Il était le maître de ces lieux et quelque chose disait à la jeune fille que la dernière chose dont elle avait besoin était d'aller titiller son autorité.

Il la fit pénétrer dans la gueritre. Les parois de verre permettaient de surveiller la boutique, mais si le risque d'être vu était toujours présent, il n'yavait plus la moindre chance pour que qui que ce soit puisse espionner la conversation. Même si elle portait un micro, il y avait un brouilleur. Il savait déjà ce qu'il allait faire pour s'assurer d'elle, mais il voulait lui laisser une derniere chance de parler d'elle-même avant de'utiliser ce genre de méthodes

Il referma la porte derriere elle.

- Bien, avant toute chose, mademoiselle, asseyez-vous. Vous comprendrez que je ne puisse agir sans certaines précautions. Nous ne sommes pas dans une situation trrès ordinaire, et vous savez que les risques existent. Vous me débarquez dans mon magasin en furetant à droite à gauche, en me faisant des sous-entendus peu difficiles à comprendre, et visiblement vous n'avez aucune idée de la façon dont je procéde habituellement. Vous sentez l'espionne à plein nez.

Il marqua une pause, pour prendre le temps de la détailler. Ce n'était pas parcequ'elle était frele qu'elle n'était pas dangeureuse.

- Néanmoins, je préfére penser qu'on vous a mal renseignée. Personne ne peut nous entendre ici, alors je vais vous demander de répondre à ces questions: Nom, profession, et aussi nom de celui qui vous a adressé à moi.

Il l'avait installée juste dans le faisceau de son arme dissimulée. Il n'aurait qu'un ouvement à faire si ele l'attaquait. mais il souhaitait ne pas en avoir besoin.

Lyn s'assit et croisa les jambes. Un petit sourire planait sur ses lèvres alors qu'il parlait. Comment lui faire comprendre ? Evidemment, lui réveler son identité était hors de question. Restait le mensonge, mais ce n'était pas non plus une solution envisageable. Il pourrait flairer l'astuce et la jeter dehors.
Elle choisit donc de tabler sur la franchise.

- Mon cher Monsieur, si vous posez ce genre de questions à tous vos clients, m'est avis que vous ne devez pas en avoir beaucoup. Les gens qui ont besoin d'armes sont en général secrets et la dernière chose dont ils ont besoin est qu'on leur demande leur extrait de naissance. Si vous avez choisi de vous lancer dans ce commerce, vous devriez apprendre à vous fier à vos clients et à ne pas se mêler de trop près de leurs affaires. Il me semblait que je pouvais compter là-dessus en venant, mais visiblement, je me suis trompée.

La jeune femme se releva calmement et ôta son manteau, puis sa veste. Lentement, elle se retourna - tournant ainsi le dos à son interlocuteur - et décrocha le harnais qui rentenait les deux couteaux cachés entre ses omoplates. Elle releva ensuite une des manches de son pantalon et en sortit un pistolet. Finalement, Lyn passa la main dans ses cheveux et en retira deux épingles acérées, dont les pointes étaient enduites de poison.
Ce déshabillage terminé, elle se rassit tranquillement, et continua, sur le ton de la conversation :

- Je ne suis pas une espionne. Si c'était le cas, il faudrait que je sois complètement inconsciente pour aller me jeter dans la gueule du loup de la sorte. Je me présente devant vous complètement désarmée. Si vous ne me faites pas confiance, libre à vous de me fouiller. Quant à la personne qui m'a conseillé ce lieu, et bien...c'est fou ce qu'on apprend lorsqu'on a des amis qui savent pirater des bons logiciels.

Cette dernière information était d'ailleurs entièrement vraie. Aidée par un spécialisrte NAVCOM en informatique, elle avait trouvé des informations sur la quincaillerie dans l'ordinateur d'une Ombre abattue quelque jours plus tôt.

- On dit que vous n'aimez pas beaucoup les Véliales Monsieur, et que vous vouez aux ACORS une sainte horreur. Je ne veux pas être la victime d'un jugement subjectif en vous disant qui je suis, mais sachez seulement ceci. Je suis maintenant complètement à votre merci, comme vous l'avez dit, ici on ne nous entendra pas, vous pouvez donc me tuer sans risque d'être vu. Ceci, devrai pouvoir vous suffire.

- Si quelque chose devait m'inquiéter, ce serait plutot ce que vous feriez en sortant d'ici. Par contre, laissez-moi vous donner un conseil.

Il écarta sa main du bouton de déclenchement, et joignit ses mains devant son visage.

- Apprenez que je suis loin d'être un débutant dans ce commerce. Et que justement, la règle est que personne ne fait confiance à personne, excepté quelques "figures" entre elles. L'autre règle est que celui qui ne donne pas une identification claire -si ce n'est son identité, un mot de passe ou autre marque de reconnaissance- peut être abattu sans autre raison. On ne demande jamais ni d'ou provient ni à quoi va servir une arme, mais sur une question de sécurité, il n'y a aucun moyen de déroger.

Il fit une pause, jetant un coup d'oeil à son harnais et aux aiguilles. Empoisonnées, sans doute. Elle ne connaissait pas aussi bien les usages qu'elle aurait dù si elle avait été à son compte, mais elle avait du materiel de professionnelle. Il en était sûr, à présent.

- Il ne sera pas nécessaire de vous fouiller, je vous crois, et je comprend que vous n'ayez pas tenu à me le dire. Libre à vous de ne pas me donner votre nom. Ce dont je suis sûr, c'est que vous ne travaillez pas pour les Kahns, votre équipement ne vient pas de chez eux. Les espions des véliales n'utilisent jamais le poison. Et vous n'êtes pas une chasseuse de primes, vous auriez été plus au fait. Je me demande ce que diraient les veliales, s'ils savaient que j'ai dans ma bouttque...

Il eut un sourire en coin

- ...une NAVCOM

Il marqua une pause, pour constater la réaction de Lyn.

- Ne vous en faites pas, je hais les véliales surement autant que vous. Et ça ne m'ennuie pas de traiter avec votre catégorie d'agents. Et ce même si je devine que vous avez récupéré mon adresse de manière peu avouable, n'est-ce pas? Néanmoins, si je comprends que vous gardiez votre anonymat, vous me laisserez un pseudonyme, pour que vous puissiez vous identifier à l'avenir. Maintenant, si vous voulez bien récupérer vos armes et me suivre...

Ce disant, il ouvrit la porte du SAS, et l'invita à entrer d'un geste de la main.

NAVCOM...peu de gens connaissaient ce sigle et encore moins nombreux étaient ceux qui savaient vraiment ce qu'il signifiait. Mais pour un ancien Khan, il est vrai qu'il devait être assez au fait de ce genre de choses.
Lyn reprit son matériel, et aussi lentement qu'elle avait enlevé ses armes, elle les remit. Tout en se rhabillant, elle se remit à parler :

- Heureusement pour nous deux, les Véliales n'apprendront jamais que je suis passée par ici et ce que cette quincaillerie cache en réalité. Tenez votre langue et je tiendrais la mienne...la voilà la confiance.

Elle suivit Zak Conrad et entra dans le SAS. Cet homme commencait à lui plaire, presque aussi retors qu'elle. Lyn ignorait pourquoi, mais elle sentait qu'elle pouvait lui faire confiance. Sûrement parce qu'ils avaient tous deux des intérêts communs : elle avoir des armes, lui refourguer sa marchandise à des gens un minimum intègres.

- Quelque chose me dit pourtant que vous n'avez pas souvent eu l'occasion de faire affaire avec...ma catégorie d'agents.

Elle parlait en connaissance de cause, tous ses collègues lui avaient avoué ne jamais avoir osé franchir le seuil d'une armurerie clandestine.

Zak eut un sourire.

- En effet, il est très rare que vos semblables viennent ici. Même si la clause de liquidation m'a apporté quelques clients. Mais je me suis laissé dire que c'était à cause d'une rencontre avec nos aimables amis mécaniques, qu'ils n'étaient jamais revenus. C'est d'ailleurs, plus encore que votre parole, ce qui m'assurent que ces tas de ferrailles n'apprendront pas par vous l'existence de ce materiel.

Il la fit pénétrer dans la deuxieme pièce, face aux rateliers.

- Attention, courant électrique, ne quittez pas ce perimetre. Et de toute façon, les NAVCOM n'ont rien à faire du droit commun, pas vrai? Vous éliminez, espionnez, mais ne faites pas la police. Quant à moi, je ne suis pas du tout du coté des veliales. Allez, je suis dans un bon jour. Je coupe le courant. Mais déposez quand même vos armes dans ce bac, politesse pour politesse.

Il ne la menaçait pas, mais comme ça, on pouvait traiter d'égal à égal.

- Bien...

Il ramassa une tête de véliale qui trainait par terre.

- Ne vous inquiétez pas, les circuits sont neutralisés, je connais mon boulot. Alors, pour commencer, qu'est-ce qui vous ferait plaisir? Armes lourdes, armes de poing, armes blanches, accessoires... explosifs? Conventionnel, non-conventionnel? Dites-moi un peu quel genre, et je vous montrerai ce que j'ai. A moins que vous ne sachiez déjà précisément ce que vous voulez.

[je publierai le contenu des rateliers bientot sur un post-it, mais pour l'instant, ils ne sont pas visibles^^]